Garrock fumait sa pipe, assit sur son cheval, il allait au pas. Il suivait le chemin qui menait aux montagnes du nord, un chemin que personne ne connaissait, un chemin dissimulé par le brouillard. On lui avait dit que les vieux passages vers les mines des nains étaient infestés de gobelins. Or il n’avait jamais rien vu d’aussi majestueux que cette entrée là. Il ne comprenait pas pourquoi elle était à l’abandon, il voulait voir une dernière fois la grandeur du travail des nains de l’ancien temps. Après presque une demi-journée de voyage il arriva au pied de la première montagne. Il fallait contourner cette dernière pour trouver la vieille entrée. Ce ne fut qu’en plein milieu de la nuit qu’il arriva devant la porte scellée. Il usa d’un ancien langage nain pour ouvrir la porte. Il entra à pas lent après avoir attaché son cheval dehors. L’immense entrée se referma dès qu’il eut fait les premiers pas dans le hall. L’endroit était désert, sans lumières. Il empoigna son bâton pourvu d’une gemme rouge. Il prononça quelques mots qui ne s’échappèrent pas de sa longue barbe grisonnante et la pierre se mit à briller. Il continua sa progression, découvrant les vestiges de ce qu’il avait connu comme la plus belle mine du monde. Il régnait alentour une présence maléfique. Le vieux magicien restait sur ses gardes, la main prête à dégainer son arme. Il avança jusqu'à se retrouver devant un escalier, un immense escalier qui descendait dans les profondeurs de la montagne. Il franchit les marches pendant de longues minutes puis se retrouva sur un pallier. Il entendit un bruit, comme un grognement. Il pivota sur la droite et se retrouva devant un trou creusé à même la roche. Garrock vit deux yeux globuleux apparaître, jaune, injectés de sang.
-Un gobelin... chuchota le magicien.
En effet un gobelin sortit de la cavité, suivit d'un de ses confrères. Il grognèrent ensemble en direction de Garrock.
-Ces créatures ne sont même pas douées de parole, et c'est eux qui squattent cet endroit?! Je ne peux le tolérer.
Le vieil homme dégaina son épée. Les gobelins brandirent des dagues sûrement laissées dans quelques endroits de la mine. Garrock envoya avec rapidité son épée dans le flanc d'une des créatures. Cette dernière poussa un terrible cri de douleur et s'écroula.
-Cet idiot va attirer toute la colonnie! vociféra le magicien.
Le gobelin qui était toujours debout tenta maladroitement d'attaquer Garrock mais il se fit rapidement couper la tête. Le vieux magicien repartit mais cette fois-ci ce fut au pas de course. Il entendait déjà le gognement des autres créatures qui se raprochaient. Il dévala les escaliers et atterit devant une immense porte. il essaya à de multiples reprises de l'ouvrir mais rien ne fonctionnait. Les gobelins étaient maintenant tout près, il n'aurait jamais le temps de réfléchir dans ces conditions. Tout à coup une sensation terrible le paralysa, une autre créature approchait, beaucoup plus dangeureuse que les gobelins.
-Un troll! s'écria Garrock.
L'énorme monstre apparut en se forçant le passage à travers le mur d'une salle. Le troll poussa un énorme rugissement qui fit vibrer toute la mine. Il était immense, avait des poils sur le dos et les pieds, de grandes canines qui dépassaient de ses lèvres et une sorte d'os immense qui lui servait de massue. Garrock dégaina son épée alors qu'un bon nombre de gobelin arrivait. Il esquiva de nombreuses attaques, fit tomber des têtes et transpercea des poitrine avec son épée. Le troll approcha peu à peu. Le magicien tentait de reculer tout en se battant avec les petites créatures vertes. Voyant que l'énorme monstre continuait sa progression il lança une boule de feu qui atterit en pleine tête du troll. Ce dernier s'arrêta net et grogna. Garrock lança de nombreuse boules de feu qui effrayèrent les gobelins. Le magicien qui ne savait plus où donner de la tête eut à peine le temps d'appercevoir l'énorme massue qui s'abattait sur lui. Il roula sur le côté et évita in extremis la masse qui fendit le sol sous la force du coup. Il usa de sa magie et projeta des pierres sur le troll et les gobelins alentour qui tombèrent comme des mouches. Garrock profita de la zizanie créée par son sort pour planter son épée dans la jambe du troll qui fléchit sur le coup. Le monstre, dans un élan de colère, lança son bras à l'aveuglette qui percuta l'épée de Garrock et la fit s'envoler. Le magicien s'éloigna le plus vite possible de troll et courut en direction de son épée, frappant au passage les gobelins sur sa route avec son bâton. Il récupéra tant bien que mal sa lame et ne tarda à s'en servir pour trancher quelques membres verts.
-Qui aurait cru qu'il y ait un troll ici! Il ne manquerait plus qu'un dragon!! Je vais nettoyer tout ça!
Sur ces mots, Garrock lança des boules de feu dans toutes les dirctions si bien qu'il n'y eut bientôt plus de gobelins. Le troll reçut lui aussi sa dose de sorts, il tenta de se protéger avec ses bras mais le vieux magicien lui lançait maintenant des gros rochers. le troll qui était totalement prit au dépourvut ne savait plus quoi faire. Garrock s'élança et plant son épée dans la poitrine du monstre. Malheureusement le cuir de la bête était très épais et très dur, la lame du magicien ne s'enfonça guère dans la peau du troll qui l'envoya bientôt valser d'un coup de masse. Garrock s'envola sous la puissance du coup et retomba lourdement quelques mètres plus loin.
-Il est plus coriace que je ne le pensais!
Le vieil homme était mal en point, il avait le bras et deux côtes cassées. Il fit rapidement un sort de soin pour ressouder ses os mais la douleur se faisait toujours sentir.
-Tout ça n'est plus de mon âge! dit le magicien dans sa barbe.
Le troll plus énervé que jamais revenait à la charge. Garroxk tenta de prendre le dessus grâce à la vitesse. Plusieurs fois il entailla la peau de son adversaire mais sans jamias de résultats significatifs. Le combat commençait à se faire long et le magicien était éssoufflé. Garrock suait à grosses gouttes alors que le troll ne montrait aucun signe de fatigue, il dut plusiers fois utiliser des sorts de soin pour pouvoir continuer le combat.(69) La massue du monstre ne cessait de s'abattre sur le sol, tout à coup le troll leva sojn arme vers le ciel laissant le champs libre a Garrock. Ce dernier ne laissa pas passer l'occasion et une boule de feu atterrit en pleine tête de la créature, puis de toutes ses forces il planta son épée dans l'abdomen de la bête. Le troll rugit de rage et de douleur, son sang coulait à flot. Le magicien utilisa ensuite une projection de pierres, l'énorme monstre tomba lourdement à terre. La vieil homme sauta rapidement sur la poitrine du troll et ficha son épée dans le crâne de la créature. Cette dernière poussa un dernier rugissement et rendit l'âme. Garrock épuisé s'écroula lui aussi sur le sol mais il entendait déjà le bruit des gobelins qui arrivaient en masse, il se releva bon an mal an et essuyat son épée aévant de la remettre au fourreau. Il s'échappa par l'énorme entrée qu'avait créé le troll lors de son arrivée.(78) Il marcha le plus rapidement qu'il put, dévalant les escaliers, passant de salles en salles. Il rencontra quelques groupes de gobelins qu'il tua sans grande peine. Au bout de plusieurs heures de cette marche infernale, il se retrouva enfin de vant une nouvelle porte. Il réussit rapidement à ouvrir cette dernière et se retrouva devant un nouvel immense escalier qui montait vers la lumière au dehors.
-C'est repartit pour un tour! dit Garrock pour lui-même.
Le magicien franchit les marches, après en avoir monté une bonne centaine trois gobelins lui tombèrent dessus. Ces derniers ne firent pas long feu face à la lame acérée du magicien. Au bout d'une montée de presque une heure d'escaliers il se retrouva enfin devant la sortie. Garrock pronança quelques mots, la porte s'ouvrit et il put enfin appercevoir la lumière au dehors. Le soleil lui éblouit la vue. A sa grande surprise lorsqu'il fut enfin en mesure d'y voir clair, il trouva son cheval tranquillement en train de brouter. Il ne chercha pas à comprendre le pourquoi du comment, il était heureux que son compagnon soit là et surtout extrêmement épuisé. Il s'installa sur le dos du cheval et repartit au pas comme il étéait venu.